La circulation d’énergie dans la maison : comment l'améliorer sans tout casser?
- Caroline Clapt
- il y a 2 jours
- 4 min de lecture
On l'a vu dans le précédent article, la manière dont l’énergie circule dans votre intérieur influence votre fatigue, votre sommeil, votre humeur… et même vos projets.
Après avoir vu comment elle fonctionne, comment la repérer, je vous propose aujourd'hui de voir comment l’améliorer sans tout casser.
1. La circulation d’énergie pièce par pièce
1.1. Dans la chambre : ralentir, protéger le sommeil, adoucir
La chambre est une pièce Yin par excellence. On y cherche protection et régénération.
Quelques repères :
Le lit a un mur plein derrière la tête ET une tête de lit pleine : le corps se sent soutenu.
Le lit ne se trouve ni dans l’axe direct de la porte, ni avec les pieds face à la porte.
Depuis le lit, on voit la porte d’entrée de la chambre (sans être collé à elle). Le lit ne doit pas être sur le même mur que la porte. Le cerveau reptilien se sent en sécurité.
On évite :
les miroirs qui reflètent le lit,
les faisceaux de circulation (porte ↔ fenêtre),
l’accumulation d’objets sous le lit.
les poutres au-dessus du lit
les décorations au-dessus de la tête de lit
🎯 Effet recherché : un cerveau qui peut “baisser la garde”, et un corps qui récupère vraiment.
1.2. Dans le salon : fluidité sans agitation
Le salon est une pièce hybride : lieu de repos mais aussi d’échanges.
Pour que l’énergie y circule bien :
Le canapé est idéalement placé contre un mur plein, avec la vue sur l’entrée de la pièce.
On évite d’être entre la porte et la fenêtre, comme coincé dans un courant d’air invisible.
On crée des courbes de circulation avec un tapis, une table basse ronde, une lampe, plutôt que des lignes trop dures.
On réserve les “autoroutes” (zones de passage) aux déplacements, pas à l’assise principale.
🎯 Effet recherché : un salon où l’on peut autant discuter que se reposer, sans être traversé par tout ce qui se passe dans la maison.
1.3. Dans la cuisine et la salle à manger : soutenir l’action
Ces deux pièces sont plutôt Yang :
En cuisine, l’idéal est de ne pas cuisiner dos à l’espace. Voir la pièce (et si possible la porte) réduit la sensation de stress.
On évite les grandes diagonales vides qui “aspirent” l’énergie vers la sortie.
En salle à manger, le siège principal (ou celui de la personne qui a besoin de se sentir soutenue) est bien placé lorsqu’il s’appuie sur un mur avec une vue dégagée sur la pièce.
🎯 Effet recherché : un espace qui rend le quotidien plus fluide, au lieu de l’épuiser.
1.4. Dans le bureau : stimuler sans surcharger
Le bureau est un espace très sensible en neuro-architecture : on y demande beaucoup au cerveau.
Pour une circulation d’énergie soutenante :
Le poste de travail permet de voir la porte, sans être collé à elle.
On évite les bureaux coincés entre une porte et une fenêtre.
On préfère une perspective ouverte (vue sur l’espace ou sur l’extérieur), quitte à utiliser un miroir pour “tromper” le cerveau si la pièce est contrainte.
Derrière soi : un mur, une bibliothèque, un meuble → quelque chose qui donne une impression de “dossier solide”.
🎯 Effet recherché : plus de concentration, moins de dispersion, moins de fatigue cognitive.
2. Les obstacles et perturbateurs
Une bonne circulation, c’est autant corriger les fuites que lever les blocages.
escalier face à la porte → énergie chute trop vite
double porte → accélération de l'énergie
miroir face à la porte → fuite de l'énergie
pièce débarras → stagnation de l'énergie
centre énergétique bloqué (par un mur ou un meuble)→ fatigue et dispersion
pollution électromagnétique → brouillage subtil
3. 5 gestes simples pour améliorer la circulation d’énergie
Pas besoin de tout refaire pour sentir une différence. Voici quelques pistes douces et accessibles :
Libérer les axes de circulation
Dégager le chemin porte d’entrée → pièce de vie → fenêtre principale.
Un simple déplacement de meuble peut tout changer.
Créer des points d’appui visuels
Lit, canapé, fauteuil, bureau : dès que vous êtes assis ou allongé, demandez-vous :
“Est-ce que j’ai un mur derrière moi, et est-ce que je vois la porte ?”
Ralentir ou rediriger les flux trop rapides
Tapis rond,
plante,
meuble ou cloison d'une hauteur de 1m40 minimum,
paravent léger, claustra → tout ce qui casse une “ligne droite de fuite”.
Traiter les coins oubliés
Un angle sombre, un coin encombré, une pièce débarras deviennent vite des zones de stagnation.
Un peu de tri, de lumière, une plante adaptée : et l’énergie repart.
Soigner la lumière
La lumière est un vecteur majeur d’énergie :
lumière naturelle,
éclairage indirect et dirigé vers le haut,
points d’accent doux.
On évite les contrastes trop violents et les zones totalement délaissées.
4. Pourquoi c’est si important pour notre bien-être ?
Parce que — selon les principes de neuro-architecture présents dans tes fichiers — la manière dont l’énergie circule :
apaise le système limbique (émotions),
rassure le cerveau reptilien (survie),
libère le néocortex (pensée, organisation),
et soutient la régénération cellulaire (sommeil, détente).
Un bon flux énergétique permet à la maison de devenir ce qu’elle doit être :un organisme vivant, qui accompagne ses habitants plutôt que de les épuiser.
Conclusion : la circulation d’énergie, un langage discret mais puissant
La circulation d’énergie n’est pas un concept abstrait : c’est une manière d’écouter la maison, d’observer ses “souffles” et d’intervenir avec douceur.
En combinant Feng Shui, psychologie des couleurs et neuro-architecture , on ne “décore” pas : on régule, on révèle, on harmonise.
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